Déjouant tous les sondages, les populistes des Pays-Bas sont finalement arrivés quatrième. Une note d’espoir à 48 heures du scrutin en France.
C’EST par une note d’espoir, à deux jours du scrutin en France donc, que nous achevons cette série de billets débutée il y a maintenant deux mois. Déjà ! Déjouant les plus sombres pronostics, nos concitoyens néerlandais, qui ont déjà voté hier pour élire leurs représentants au Parlement européen, viennent en effet de nous donner une belle leçon. Malgré une abstention très forte, le tsunami populiste du Parti de la liberté annoncé par tous les médias s’est finalement transformé en une petite vague de 12,2%, derrière les europhiles : 15,6% pour les centristes, 15,2 pour les chrétiens démocrates et 12,3 pour les libéraux selon les estimations à la sortie des urnes.
Gageons que nos concitoyens français, dimanche, soient eux aussi gagnés par ce vote de raison. L’heure n’est plus à tergiverser. Sans une Europe véritablement politique et unie, la France, ainsi que chacun de ses voisins européens, perdra définitivement sa voix face aux puissances continentales nouvelles. La Chine, voire l’Inde, n’a aucune raison d’attendre que nous réglions nos états d’âmes. Traduction : ou nous avançons ensemble ou nous mourrons.
Ne nous voilons pas la face : face aux défis du XXIe siècles – mondialisation des échanges, changements climatiques, pression démographiques, etc. -, la défense de notre souveraineté passe par l’Europe. La défense de nos valeurs et notre modèle social aussi. Avec les candidats UDI-MODEM Les Européens, dimanche, il n’y aura pas à tergiverser.
- Pour une harmonisation sociale et fiscale afin de lutter contre le dumping ;
- pour une Défense et une diplomatie commune pour peser sur la scène internationale ;
- pour une démocratie européenne renforcée avec l’élection d’un président au suffrage universel
- pour renouer la confiance avec les citoyens :
il faut avancer. Par regarder derrière.
Rodolphe Geisler